Latitudes interviendra tout au long de l’année auprès de nos étudiants dans le cadre de leur programme Tech For Good Explorers. Leur vision : mettre la technologie au service de l’intérêt général. Dès le lundi 7 octobre, ils seront présents à l’école pour accueillir les Master et animer les workshops des troisièmes années.
Pour ce faire, nous sommes allés à la rencontre de l’un de leurs membres : Alice.
- Qu’est-ce que Latitudes ?
Latitudes est une association créée il y a deux ans par des Centraliens. Latitudes croit que chacun peut se saisir du potentiel des technologies pour transformer positivement la société, et veut donner les clés à tous pour s’engager en ce sens.
Pour y arriver, ils sont convaincus du pouvoir de l’éducation ; c’est pourquoi ils créent les conditions pour que les acteurs de l’innovation technologique et de l’intérêt général apprennent les uns des autres, et conçoivent ensemble des technologies au service du bien commun.
- Le programme Tech for Good Explorers.
Le programme Tech For Good est un programme pédagogique innovant à destination des écoles d’ingénieur, d’informatique et du numérique (CentraleSupélec, Epitech, ESIEE, EEMI, ESIEA, ISEP, etc.). Ce programme vise à faire réfléchir les étudiants aux problématiques sociales, sociétales et environnementales, et au rôle de la technologie dans ces dernières. Cela peut prendre différentes formes : des projets, des modules de cours, ou encore des conférences. Le lien avec le terrain est au cœur du projet pédagogique de Latitudes, qui met en contact les étudiants avec des porteurs de projets réels, ainsi qu’avec des mentors qui les accompagnent tout au long des projets.
- Pourquoi la Tech for good en 2019 ?
Du côté des étudiants, il y a une grosse demande, qui s’illustre par exemple par le manifeste pour un réveil écologique. La crise climatique à laquelle plus personne n’est étranger se fait de plus en plus pressante. La technologie n’est pas neutre, elle comporte des externalités, positives et négatives. Au-delà de ces problématiques, on constate une réelle urgence. On a conscience que la technologie n’est pas solutionniste, mais le but est de l’utiliser pour le mieux.
On remarque de plus en plus les externalités négatives, et on commence à les mesurer.
Aujourd’hui, on a été bien sensibilisé aux pratiques écologiques (on éteint les lumières avant de partir), mais beaucoup moins aux pratiques numériques et à leur impact énergétique (par exemple, 10 mails stockés équivalent à une ampoule restée allumée toute la journée).
On ne va pas cesser d’apprendre à mesurer, et à l’avenir il va falloir trouver des solutions pour minimiser cet impact énergétique.
- Quel va être votre programme à l’EEMI ?
A l’EEMI, on va intervenir dans le cadre de deux projets pour l’instant : le workshop des troisièmes années et la conférence de rentrée des master. Le 7 octobre, ces deux événements auront lieu. Il y aura d’une part le matin le lancement des workshops, où il faudra s’imprégner du contexte et de la structure de la Tech for good, et d’autre part la conférence de rentrée l’après midi, qui se déroulera en trois parties : introduction, table ronde avec des intervenants de la tech, et mise en pratique avec des ateliers. mercredi et jeudi auront lieu les projets, avec l’aide des mentors, et vendredi la soutenance des workshops.
- Et toi Alice ? Parle-nous de ton parcours.
Je suis arrivée chez Latitudes en mars 2019. J’ai suivi un parcours académique assez généraliste. J’ai fait mes premières expériences professionnelles dans le milieu de la tech et de la data, notamment chez Google. J’ai eu une vraie remise en question à l’issue de ces dernières et ai fait mes premiers pas dans l’économie sociale et solidaire avec l’association Siel Bleu : je m’occupais de leur transformation numérique, ce qui présentait de nombreux défis à l’échelle d’une association de 800 salariés.
Enfin, j’ai rejoint l’équipe Latitudes, qui permet justement de créer des ponts entre ces associations et la technologie, afin de démultiplier leur impact positif sur la société.
Merci Alice !