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Accueil > Interview > Interview de Mathilde Henriot, iOS lead developer

Interview de Mathilde Henriot, iOS lead developer

mars 14, 2019 by jairo

filles EEMI

 

Aujourd’hui, 33% seulement des salariés dans les métiers du numérique sont des femmes, une proportion qui a même diminué ces trente dernières années. Et sur ce pourcentage, 27% seulement sont des codeuses*. Pour sensibiliser nos étudiantes de 1ère année à cette situation et promouvoir les perspectives professionnelles des métiers du développement, nous avons organisé un atelier « spécial filles » animé par Mathilde Henriot, IOS Developper. Mathilde est revenue sur son parcours, sur sa passion du développement, sur les difficultés qu’elle a parfois rencontrées dans un univers encore très masculin mais elle a surtout convaincu nos étudiantes qu’elles ont toute leur place dans ces métiers . En marge de cet atelier, Mathilde a répondu à nos questions

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis développeur iOS depuis bientôt 8 ans dont 5 ans en tant que freelance. Parisienne dans l’âme, Normande dans le cœur.

Quel a été votre parcours autant scolaire que professionnel ?

Après un baccalauréat scientifique, j’ai intégré Supinfo et j’ai été diplômée d’un Master of Science (M.Sc.) – Expert en Informatique. Tout d’abord sur le campus Caennais puis sur le campus Parisien. Paris offrant plus d’opportunités professionnelles, c’est naturellement que j’ai rejoint la capitale. J’ai un bon souvenir de ma scolarité, les stages obligatoires l’été et optionnels l’année en alternance m’ont permis de passer facilement de la vie étudiante à la vie active, mais aussi du statut de stagiaire à employée.

Après quelques stages dans des startups en tant que développeur web, j’ai eu l’opportunité de faire mon premier stage en tant que développeur mobile. Puis forte de cette première expérience, j’ai rejoint une SSII pour mon stage de fin d’étude et mon premier CDI.

Le milieu du conseil ne me convenant pas, au bout de deux ans, j’ai rejoint une agence mobile. Offrant un meilleur environnement pour enrichir mon expertise : jusque là étant souvent le seul développeur iOS de l’équipe, j’ai pu collaborer avec d’autres développeurs plus expérimentés, des designers, découvrir la relation client, …

Il n’en a pas fallu plus pour me donner envie de me lancer en tant que freelance, tout d’abord par le biais d’une auto entreprise puis d’une « vraie » entreprise. Aujourd’hui je suis fière d’être freelance et j’évolue de mission en mission, découvrant des milieux toujours plus variés : France Télévision et les médias, BPCE et la banque / finance, le dating plus récemment chez happn, …

Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire du web développement ?

J’ai toujours voulu travailler dans l’informatique, sans savoir vraiment quel métier je souhaitais faire. Mes études m’ont offert beaucoup d’options de stages, j’ai commencé par de l’administration systèmes et réseaux. Je me suis vite rendue compte que ce n’était pas ma voie et je me suis donc tournée vers le développement web (html, css, php, javascript…)

C’était plus concret comme métier pour moi, je pouvais plus facilement expliquer et montrer mes réalisations à mes proches n’y connaissant pas toujours grand chose en informatique. Un iPhone plus tard, quelques cours d’objective-c, et je voulais trouver mon stage suivant dans le développement mobile. Chose faite en arrivant sur Paris et un forum étudiants / entreprises plus tard. Au fur et à mesure des expériences professionnelles et de la variété de mes missions, je n’ai plus eu envie de changer.

Qu’est-ce-qui vous plaît particulièrement aujourd’hui dans votre métier ?

Sortir mon iPhone et montrer les projets sur lesquels je travaille à mes proches : c’est concret, ça vaut mieux que mille mots. Travailler sur des applications que tout le monde connait également : franceinfo france.tv happn

C’est grisant de tomber sur des affiches publicitaires de votre application dans le métro ou dans la rue. J’aime à penser que grâce à mes compétences j’améliore l’expérience des utilisateurs, je contribue au développement de l’entreprise, que ce soit en tant qu’employée ou en tant que freelance. Je m’investie toujours à 150% dans mes missions. Un gros avantage de mon métier est également la quantité d’offres d’emploi. Dès que je m’ennuie, je change.

Le métier de développeur est souvent masculin, en tant que femme, comment voyez-vous votre métier et qu’apportez-vous de différent ?

On me fait souvent la remarque : « Mais tu dis développeur et pas développeuse », moi je me considère comme une femme qui fait le métier de développeur. Homme ou femme, on fait le même métier. Effectivement l’informatique, et le développement, sont des milieux très masculins. J’aime à penser qu’on réfléchit différemment et de manière complémentaire  hommes et femmes. Je pense apporter un autre point de vue dans l’abord des problèmes et des développements. J’ai rarement senti dans ma carrière qu’on me traitait différemment parce que j’étais une femme, et je déteste ça, que ce soit à mon avantage ou à mon désavantage. Je veux être jugée sur mes compétences techniques, mes qualités humaines et non sur mon sexe. Il y a encore de la discrimination dans mon métier mais je pense qu’il y en a de moins en moins, ce qui est dommage c’est qu’il y a encore trop peu de femmes faisant ce choix de carrière.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous pouvez être confrontée dans le cadre de votre métier ?

En tant que freelance, il y a toujours la peur de ne pas réussir à retrouver de mission ou que celle-ci soit écourtée. En tant que femme la peur d’être discriminée, on m’a déjà expliqué que je ne savais pas coder parce que j’étais une femme, ou qu’on ne m’avait pas prise en CDI car je n’allais pas réussir à faire face à l’équipe masculine.. Au final ce ne sont pas des difficultés mais des challenges, ça me motive à faire mes preuves et me dépasser. Si une entreprise ne m’emploie pas : tant pis pour eux. J’ai la chance d’évoluer dans un milieu qui ne connait pas le chômage et qui n’a pas le luxe de pouvoir me discriminer.
Finalement la partie la plus difficile, c’est peut être quand la machine à café est en panne.

Quels sont les aspects que vous préférez dans votre travail ?

Améliorer la vie des utilisateurs : apporter une belle interface graphique ou des nouvelles features. Je trouve que c’est hyper important d’avoir une approche lean quand on lance une application mobile : sortir une feature, écouter les retours / critiques des utilisateurs, réfléchir, améliorer et recommencer.

J’aime également beaucoup accompagner des développeurs plus juniors, les aider à développer leur logique, leur esprit d’analyse.

Pourquoi, y’a-t-il si peu de femmes dans ces métiers, selon vous ?

Je pense que le milieu de l’informatique, très masculin, fait peur aux plus jeunes. Les étudiantes n’osent peut être pas poursuivre dans cette voie. J’ai néanmoins l’impression que ça s’améliore et j’encourage toute jeune femme voulant faire carrière dans l’informatique de foncer, il faudra surement s’armer d’un bon caractère et d’une carapace car les relations hommes / femmes ne sont pas toujours simples. Mais rien est impossible lorsque l’on est passionné par son métier. On voit de plus en plus, dans les médias, des femmes dans la tech être mises en avant. Elles peuvent être des exemples pour les plus jeunes.

Je penser que pour attirer plus de femmes dans ce milieu il faudrait peut être une initiation au développement plus tôt dans la scolarité, je ne pense pas que ce métier soit plus difficile qu’un autre et il est souvent associé à l’image de l’homme barbu dans sa chambre qui passe sa journée sur l’ordinateur : pas très attrayant non ? Cliché !

Un conseil pour les futures web-développeuses ?

On ne baisse pas les bras, on ne se décourage pas à cause de clichés ! Le meilleur moyen de voir à quoi ressemble ce métier et de savoir si c’est fait pour vous, c’est de faire des stages, de rencontrer d’autres développeurs en entreprise ou dans le cadre de meetups. Sur Paris il y a une richesse d’entreprises grandes ou startups, de meetups informatique féministes ou pas. Et si vous avez plus de questions, vous pouvez me croiser régulièrement aux Cocoaheads parisien, je serai ravie de vous répondre. https://www.meetup.com/fr-FR/CocoaHeads-Paris/events/

Contact : https://www.linkedin.com/in/mathildehenriot/

*Source : https://femmes-numerique.fr/

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