Interview d’Abeline Majorel – Responsable pédagogique Matières Transverses
Depuis la rentrée 2017, l’équipe de l’EEMI s’est agrandie avec l’arrivée d’un responsable pédagogique pour chacune des 3 filières de spécialisation. L’objectif est de renforcer la cohérence et la complémentarité des programmes Bachelor et BAC + 4/5.
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1 / En quelques mots, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
J’ai commencé mon parcours professionnel très jeune, à 12 ans, quand j’ai décidé de lire un livre par jour, et je le poursuis depuis. Mon truc, c’est la plume : la lecture et l’écriture, qui sont le fondement de l’économie de la connaissance et du progrès.
Comme tout projet débute par une régression linéaire, j’ai enfin descendu ma PAL « Comprendre l’innovation par la culture », fin 2016. Heureusement, de nombreuses références se sont rajoutées depuis et, j’ai donc rapidement retrouvé un travail passionnant !
Bref, j’ai un parcours atypique et je compte bien continuer, ce qui m’a amené à être Business Developper à l’IMT (https://www.imt.fr) . Et si vous voulez la version formatée, LinkedIn est votre ami.
2 / Êtes-vous entrepreneur ? Avez-vous lancé votre propre projet ?
La première illustration de la définition du mot « entrepreneur » dans le Littré est : « Le projet échoua, et les entrepreneurs furent obligés d’y renoncer. » Cela donne tout de suite une tendance !
Comme 98% des start-uppeurs, j’ai échoué. Souvent. J’ai donc beaucoup appris. Mais je n’ai jamais abandonné, j’ai continué à imaginer d’autres solutions, autrement.
3 / Comment avez-vous connu l’EEMI et comment avez-vous commencé à y enseigner ?
Quand on s’est connu, quand on s’est reconnu, pourquoi se perdre de vue ? Alors, avec l’EEMI, on est parti dans le tourbillon de la vie. On a continué à tourner pour mieux enseigner. Bref, comme toujours, ce sont des rencontres et cultiver la chance de les avoir faites qui m’a amenée à l’EEMI.
Christophe m’a fait confiance pour amener ce que je savais faire et que je voulais transmettre : ma curiosité, ma transversalité, mon éloquence et mon exigence. Comme l’a dit une grande philosophe intersectionnelle du XXIème siècle, Amel Bent, « viser la lune, ça ne me fait pas peur » et je la montre à mes élèves ( qui parfois regardent le doigt ).
4 / En tant que responsable de spécialité, quels sont vos rôles envers les étudiants de l’EEMI ?
Cela semble évident de par mon exceptionnel physique et mon autorité bienveillante, que je suis l’incarnation 4.0 de Miss Peregrine. Je m’occupe de développer le potentiel d’enfants particuliers, qui sont assez grands quand même. Ils sont tous irremplaçables, comme dirait Cynthia Fleury et nous ne leur sommes pas indispensables. Bref, j’essaye d’avoir l’œil du faucon sur leurs besoins et ceux du marché ainsi que de faire en sorte de maitriser le temps pour qu’ils ne s’ennuient pas et le mettent à profit pour se constituer une base solide sur laquelle ils pourront s’appuyer pour eux aussi s’envoler.
5 / Qu’attendez-vous de cette expérience ?
Je n’attends jamais rien, je prends tout ce qui vient. Et jusqu’ici, comme dit le philosophe existentialiste du XXème siècle, Patrick Sébastien, « c’est que du bonheur. »