A lire ce mois-ci dans Entreprendre
L’interview de Marc Simoncini : succès, échecs, Sensee, rôle du numérique, éducation, MadeInFrance …
À retrouver dans l’article ou ci-dessous :
Zoom sur l’EEMI – A l’occasion de cette interview, Entreprendre a également interrogé Isabelle Simoncini, directrice adjointe de l’École Européenne des Métiers de l’Internet
Pressentant l’évolution des compétences requises dans ce nouvel environnement numérique et l’étendue des débouchés, l’EEMI a été pionnière en proposant une formation dédiée aux métiers du Web avec pour ambition de former de futurs managers «digital natives» capables d’anticiper et d’accompagner cette transition numérique à travers une pédagogie innovante. Au fil des années, l’EEMI a très largement participé à faire connaître les métiers du Web et à faire évoluer le secteur de la formation. L’EEMI propose, en 3 ans ou 5 ans, de devenir un professionnel du Web dans les trois grands domaines de l’Internet : développement web, web marketing et e-business, et interactive design.
Reconnaissance par l’État
En 2018, l’école parisienne a franchi un cap en voyant son cursus Bachelor (Chef de projets digitaux) reconnu par l’État, après analyse par la CNCP (Commission nationale de certification professionnelle) du référentiel de compétences et de l’enquête d’employabilité des trois premières promotions diplômées.
« Cette étape cruciale atteste de la pertinence de la formation et de l’excellence des taux d’employabilité des diplômés de l’école », explicite Isabelle Simoncini, directrice adjointe de l’EEMI.
C’est un gage de qualité et de légitimité qui ouvre la voie à l’alternance. Cela crée par ailleurs un avantage différentiel par rapport aux autres écoles.»
Imaginer le monde de demain
L’EEMI s’appuie sur ses fondateurs qui sont des vigies dans leur domaine, sur les entreprises au sens large et sur une équipe pédagogique constituée de professionnels. «Rien n’est constant, si ce n’est le changement ! Surtout dans l’univers de l’éducation et du numérique, précise Isabelle Simoncini.
Nous devons donc agiter nos antennes et être en veille permanente pour anticiper les besoins de demain.» L’EEMI a remanié son programme de manière à renforcer le développement des «soft skills», injecté des sujets pour permettre de faire face à une obsolescence de plus en plus rapide des technologies, et imaginer les compétences de demain. Les projets de l’école A court terme, le développement de l’apprentissage, l’élaboration d’une offre de formation pour les professionnels, la construction d’un programme d’accompagnement à la création d’entreprise et la création de passerelles et de synergies avec la Grande école du numérique constituent les priorités de l’école.
A plus long terme, l’établissement vise un développement national – et international à l’horizon 2020-2025 -, ainsi que la création de son propre incubateur. «Nous développons la modularité des parcours afin que les étudiants puissent construire leur parcours à la carte, et nous travaillons sur de nouveaux formats d’apprentissage pour inventer de nouvelles façons de se former.»
Et bien sûr, rester à la pointe de l’innovation !
Découvrez l’interview complète de Marc Simoncini par le magazine Entreprendre